Fileteado

(la vidéo sous-titrée en anglais peut être traduite en français. Voir les options du lecteur. La roue dentée, demander les sous-titre en anglais puis une traduction en français de ceux-ci)

 

Les affiches de tango argentin ont souvent cet aspect très particulier de lettres au courbes exagérées, entouré de volutes de fleurs, un peu dans le style d’Alphonse Mucha. C’est une spécialité graphique de Buenos Aires. Le fileteado se retrouve sur les affichettes mais également sur les bus ou même en affiche plus grandes.

Jorge Garcia y Susana Soar – Parque Patricios

Jorge Garcia et Susana Soar dansent sur la milonga “Parque Patricios” (un des 48 quartiers de Buenos Aires) interprété par Francisco Lomuto Y Su Orquesta Tipica. Cette milonga est extraite de l’album “El Choclo” (El Barrio de Tango, Vol. 7 Original Tango Argentino 1940 1941) , Cafetín de Buenos Aires.

Des adolescents dansent

Durant les années scolaires 2010/2013, deux collèges parisiens (Anne Franck et Valmy) ont mené une expérience intitulée « Le Tango au collège, EthnoTango ». Il ne s’agissait pas seulement de transmettre les rudiments du tango aux élèves mais également d’articuler d’autres cours autour du tango et de l’argentine.
L’objectif était, à la fois d’aider des adolescents à appréhender leurs corps et leurs rapports à l’autre par un contact physique (l’abrazo très ouvert des adolescents démontre leurs difficultés à approcher l’autre dans un contact presque intime) mais également de permettre l’intégration d’enfants fraichement débarqués en France.
Il a sans doute fallut l’engagement de nombreux professeurs et de l’administration ainsi qu’une association de tango, TangoCité, pour aboutir à un si beau résultat.
Les diverses vidéos et témoignages montrent la dynamique positive qui s’est instauré grâce à ce projet et je retiendrais la phrase d’une des professeurs qui a dit aux enfants, après le spectacle : « En dansant le tango, vous avez embelli ».


Le Tango au collège


Des adolescents dansent

Durant les années scolaires 2010/2013, deux collèges parisiens (Anne Franck et Valmy) ont mené une expérience intitulée « Le Tango au collège, EthnoTango ». Il ne s’agissait pas seulement de transmettre les rudiments du tango aux élèves mais également d’articuler d’autres cours autour du tango et de l’argentine.
L’objectif était, à la fois d’aider des adolescents à appréhender leurs corps et leurs rapports à l’autre par un contact physique (l’abrazo très ouvert des adolescents démontre leurs difficultés à approcher l’autre dans un contact presque intime) mais également de permettre l’intégration d’enfants fraichement débarqués en France.
Il a sans doute fallut l’engagement de nombreux professeurs et de l’administration ainsi qu’une association de tango, TangoCité, pour aboutir à un si beau résultat.
Les diverses vidéos et témoignages montrent la dynamique positive qui s’est instauré grâce à ce projet et je retiendrais la phrase d’une des professeurs qui a dit aux enfants, après le spectacle : « En dansant le tango, vous avez embelli ».


Carlos Perez y Rosa Forte – Recuerdo


(C’est bien “Recuerdo” qui est joué et non “Mano a mano” comme l’indique par erreur le titre youtube)

  • Carlos Perez y Rosa Forte – mémoire des années 40, 50

    Carlos Perez a commencé à danser le tango dans les milongas de Buenos Aires en 1952. En ce temps-là les cours n’existaient pas et on apprenait sur le tas, en observant les ainés de 10 ou 15 ans plus âgés. Rosa Forte, sa partenaire depuis de nombreuses années a débuté un peu plus tard, guidée par ses frères plus âgés.
    Ils se sont arrêtés au environ des années 1964 pour se consacrer à leur famille mais également parce que le tango dépérissait. Remplacé par des musiques plus « modernes », les salons fermaient les uns après les autres, les orchestres se dissolvaient.
    Rencontrant un jour par presque hasard Jose “Lampazo” Vazquez qui était un grand danseur et enseignant, celui-ci lui proposât de venir l’aider à son club “Sin Rumbo”. C’était en 1994 qu’ils démarraient leur carrière professionnelle. Lorsque Jose vint à décéder, ils prirent naturellement sa place au club “Sunderland” à Villa Urquiza.
    Carlos Perez et Rosa Forte qui n’avaient pas dansé depuis près de 30 ans avait conservé un tango des années 40 et 50. C’est ainsi qu’ils se sont retrouver à enseigner le tango tel qu’on le dansait 30 ans avant. En quelque sorte, ils sont devenus la mémoire vivante de cette époque.
    Carlos Perez explique qu’aucun milongueros de cette époque n’aurait imaginé en tirer un autre bénéfice que le seul plaisir de danser. C’est avec étonnement qu’ils ont commencé leurs voyages à travers le monde, multipliant les prestations tant à Paris que Tokyo ou Rome.
    Ils étaient en mai 2015 dernier à Liège pour prodiguer leur cours et diriger des practicas dans une ambiance studieuse et chaleureuse. Un long week-end plein d’émotions.


Carlos Perez y Rosa Forte – mémoire des années 40, 50

Carlos Perez a commencé à danser le tango dans les milongas de Buenos Aires en 1952. En ce temps-là les cours n’existaient pas et on apprenait sur le tas, en observant les ainés de 10 ou 15 ans plus âgés. Rosa Forte, sa partenaire depuis de nombreuses années a débuté un peu plus tard, guidée par ses frères plus âgés.
Ils se sont arrêtés au environ des années 1964 pour se consacrer à leur famille mais également parce que le tango dépérissait. Remplacé par des musiques plus « modernes », les salons fermaient les uns après les autres, les orchestres se dissolvaient.
Rencontrant un jour par presque hasard Jose “Lampazo” Vazquez qui était un grand danseur et enseignant, celui-ci lui proposât de venir l’aider à son club “Sin Rumbo”. C’était en 1994 qu’ils démarraient leur carrière professionnelle. Lorsque Jose vint à décéder, ils prirent naturellement sa place au club “Sunderland” à Villa Urquiza.
Carlos Perez et Rosa Forte qui n’avaient pas dansé depuis près de 30 ans avait conservé un tango des années 40 et 50. C’est ainsi qu’ils se sont retrouver à enseigner le tango tel qu’on le dansait 30 ans avant. En quelque sorte, ils sont devenus la mémoire vivante de cette époque.
Carlos Perez explique qu’aucun milongueros de cette époque n’aurait imaginé en tirer un autre bénéfice que le seul plaisir de danser. C’est avec étonnement qu’ils ont commencé leurs voyages à travers le monde, multipliant les prestations tant à Paris que Tokyo ou Rome.
Ils étaient en mai 2015 dernier à Liège pour prodiguer leur cours et diriger des practicas dans une ambiance studieuse et chaleureuse. Un long week-end plein d’émotions.


Danser le tango fait du bien au cerveau

Danser, c’est bouger son corps aux sons d’une musique, de ses rythmes, de ses variations. C’est particulièrement vrai avec le tango argentin où les ritenuti (léger ralentissement) sont fréquents et où les variations apparaissent presque toutes les quatre ou huit mesures.
Le vidéo qui suit présente et explique les mécanismes du cerveau mis en œuvre par un musicien qui lui également associe mouvement du corps (respiration, doigts, lèvres, poignets, etc.) à une production artistique.


(choisissez votre sous-titrage en cliquant en bas à droite de la vidéo)


Une autre vidéo présente les effets dans le cerveau de l’audition d’un tango. Comme cela est dit dans la première vidéo, on voit un véritable feu d’artifice se produire. Imaginons maintenant un danseur qui doit en plus mouvoir son corps au son de cette musique. On se trouve d’une certaine manière dans une situation miroir du musicien qui bouge son corps pour produire de la musique et le danseur qui écoute pour mouvoir son corps.


(la première minute est une longue introduction au tango qui suit…)


Enfin l’hôpital public Ramos Mejia de Buenos Aires expérimente la pratique du tango pour traiter des psychoses et la dépression chez les personnes âgées. L’argentine multiplie ces expériences comme cette autre pour traiter les aphasies.


(choisissez votre sous-titrage en cliquant en bas à droite de la vidéo)


Tout ceci pour conclure que pratiquer le tango c’est mettre en œuvre des mécanismes du cerveau qui ne peuvent qu’être bénéfique.
Le tango c’est la santé!