Danser, c’est bouger son corps aux sons d’une musique, de ses rythmes, de ses variations. C’est particulièrement vrai avec le tango argentin où les ritenuti (léger ralentissement) sont fréquents et où les variations apparaissent presque toutes les quatre ou huit mesures.
Le vidéo qui suit présente et explique les mécanismes du cerveau mis en œuvre par un musicien qui lui également associe mouvement du corps (respiration, doigts, lèvres, poignets, etc.) à une production artistique.
Une autre vidéo présente les effets dans le cerveau de l’audition d’un tango. Comme cela est dit dans la première vidéo, on voit un véritable feu d’artifice se produire. Imaginons maintenant un danseur qui doit en plus mouvoir son corps au son de cette musique. On se trouve d’une certaine manière dans une situation miroir du musicien qui bouge son corps pour produire de la musique et le danseur qui écoute pour mouvoir son corps.
Enfin l’hôpital public Ramos Mejia de Buenos Aires expérimente la pratique du tango pour traiter des psychoses et la dépression chez les personnes âgées. L’argentine multiplie ces expériences comme cette autre pour traiter les aphasies.
Tout ceci pour conclure que pratiquer le tango c’est mettre en œuvre des mécanismes du cerveau qui ne peuvent qu’être bénéfique.
Le tango c’est la santé!